Écologie
Réchauffement climatique
C'est urgent !
Pollution et dangers des énergies. Centrales au charbon, énergie nucléaireEn résumé... Nous savons bien que produire de l'énergie a un prix, non seulement en euros ou autres devises, mais aussi en pollution, en maladies, en morts. Mais lorsque nous pensons "dangers de l'énergie", nous pensons surtout, et souvent seulement, "dangers de l'énergie nucléaire civile". Parce que les titres des journaux enflent dès le moindre incident nucléaire, dès qu'un boulon se dévisse, dès qu'un rayon alpha ou oméga s'évade d'une centrale et part en cavale.
Parmi les énergies capables de produire massivement de l'énergie, l'énergie nucléaire serait-elle plus dangereuse qu'une autre ? La comparaison n'est à faire qu'avec les énergies fossiles, parce que les nouvelles énergies renouvelables, éolien, photovoltaïque (qui présentent peu de danger), sont marginales, elles n'ont pas le potentiel suffisant pour répondre massivement aux besoins de l'humanité, de toute l'humanité.
L'énergie nucléaire est dangereuse, certainement... Mais beaucoup moins que les énergies fossiles qui ont le double vice d'émettre quantité de polluants aujourd'hui, et d'engendrer le réchauffement climatique demain. Tous comptes faits, l'énergie massive la moins dangereuse, aujourd'hui comme pour demain est... l'énergie nucléaire. La plus dangereuse étant le charbon.
Une centrale nucléaire ne peut être remplacée seulement par des énergies renouvelables intermittentes – qui ont besoin d'être secourues les trois quarts du temps, généralement par des énergies fossiles. C'est pourquoi fermer une centrale nucléaire entraîne inévitablement des morts supplémentaires, en raison des polluants émis par les énergies fossiles additionnelles qui seront brûlées.
Fermer une centrale nucléaire est une forme de sacrifice humain : sacrifier aujourd'hui des victimes des énergies fossiles sur l'autel du Moloch atome – en espérant se protéger de ses colères éventuelles demain.
Quelle est la principale menace ? Est-ce le risque d'un accident nucléaire éventuel, local, ou est-ce le réchauffement climatique déjà enclenché, global, probablement catastrophique.
Les dangers de l'énergie. Dangers du charbon, dangers de l'énergie nucléaireTexte
Les dangers des énergiesNous savons bien que produire de l'énergie a un prix, non seulement en euros ou autres devises, mais aussi en maladies, en morts, en dommages pour l'environnement. (Les conséquences des émissions de CO2 et du changement climatique ne sont pas comptées.)
Sources :
• Charbon et fioul "sales" correspondent à des centrales anciennes, encore largement en service. • Charbon et fioul "propres" (c'est-à-dire moins sales…) correspondent à des centrales récentes, équipées de dispositifs de réduction des émissions de particules fines, SO2, NOx... • Le nucléaire et l'éolien sont les énergies les moins dangereuses.
Sources : Electricity generation and health, Anil Markandya & Paul Wilkinson, The Lancet, 2007; 370: 979–90
Lorsque nous pensons "dangers de l'énergie", nous pensons surtout "dangers de l'énergie nucléaire" (civile) ; ces diagrammes mettent en évidence une tout autre réalité : « Malgré les trois accidents nucléaires majeurs enregistrés, l'énergie nucléaire a évité environ 1,84 million de décès dans le monde dans la période 1971-2009. » (notre-planete.info - à propos de l'article : Kharecha, P.A., and J.E. Hansen, 2013 : Prevented mortality and greenhouse gas emissions from historical and projected nuclear power. Environ. Sci. Technol) (Il s'agit ici des millions de personnes épargnées du fait d'une moindre pollution globale de l'air.) En revanche, le charbon est particulièrement nocif. Or, il est abondant, il pourrait être l'énergie du futur, à moins de disposer d'énergies bas-carbone capables de produire massivement sans intermittence et de les utiliser – ce qui n'est pas encore le cas. C'est pourquoi il faut s'informer sérieusement des dangers de ce futur champion éventuel, le charbon. Les dangers du charbon
• Le charbon tue 10 à 15 000 personnes par an, directement dans des accidents de mine [1]. • Mais ces accidents ne sont que la partie visible de l’iceberg. Le charbon tue aussi indirectement – et bien davantage. Les mineurs qui échappent aux éboulements et au grisou courent encore le risque de mourir de silicose ou pneumoconiose, ou autre ; « Un ordre de grandeur de 500 000 morts différées par an à l’échelle mondiale paraît donc assez probable [2]. »
Mineur, chair à charbon...
• Les mineurs ne sont pas les seules victimes du charbon. Le public aussi. Car le charbon empoisonne l'air – notre air. En brûlant il émet soufre, microparticules, cendres, métaux lourds tels que mercure, arsenic, sélénium, plomb, et… radioactivité : une centrale à charbon ou à fioul rejette dans l’environnement 10 à 100 fois plus de radioactivité dans l'environnement qu’une centrale nucléaire de puissance comparable ! (REVUE TRIMESTRIELLE DE L'AGENCE INTERNATIONALE DE L'ENERGIE ATOMIQUE – Energy for Tomorrow – vol42-2 - Juin 2000 - Page 45 ). Une centrale à charbon de 1000 mégawatts électriques émet 500 tonnes de métaux lourds toxiques dont 5 tonnes d’uranium et 13 tonnes de thorium par an (Le nucléaire : Un choix raisonnable ? Hervé Nifenecker – page 159)
Le charbon est plus nucléaire que le nucléaire !
• On estime que la pollution atmosphérique des centrales au charbon serait responsables de 700 000 morts par an, dont 400 000 pour la Chine seulement [3].
En nombre de décès, les énergies fossiles coûtent des centaines de Tchernobyl par an.
La taxe charbon existe déjà ! Le site Health & Environment Alliance évalue à 43 milliards € la facture sanitaire annuelle du charbon pour l'Europe (2009). Respirer nuit à la santé ! Greenpeace estime que les centrales au charbon seraient silencieusement responsables de la perte de 240 000 années de vie par an, en Europe. Globalement, selon Greenpeace, les centrales au charbon tuent plus que les accidents de la route. (Silent Killers - (Les tueurs silencieux) - juin 2013)
« "Avec les centrale à charbon, la mort passe par la cheminée", déclare Gerald Neubauer, expert des questions énergétiques pour Greenpeace Allemagne. » « Nous sommes prêts à accepter un retour temporaire au charbon comme source d'énergie afin d'épargner à l'Allemagne les effets destructeurs de l’atome. Après tout, ce qui nous importe à tous c'est la protection de l'environnement » (Jürgen Trittin, chef du groupe des Verts au Bundestag). Greenpeace et les Grünen savaient donc que la mort passe par les cheminées du charbon. Pourtant, les centrales allemandes au lignite continuent à tourner à plein régime, à cracher CO2, particules fines, et autres poisons. Tonton, pourquoi tu tousses ?
On s'est beaucoup ému du nuage de Tchernobyl qui ne s'était pas arrêté à la frontière. Les Allemands sont les premières victimes de leur lignite. Mais le nuage empoisonné de l’Allemagne charbonneuse ne s’arrête pas à la frontière, s'il en fut jamais [4-3]. On estime que la pollution atmosphérique des centrales au charbon en Europe est responsable d’environ « 23 000 morts prématurées en Europe chaque année ». Mais pas seulement dans les pays pollueurs ! la France, presque charbon-free, est touchée elle aussi, avec 1 200 décès prématurés « par cette pollution venue d’ailleurs, principalement d’Allemagne, du Royaume-Uni, de Pologne, de l’Espagne et de la République tchèque. » (Le charbon entraîne 23 000 morts prématurées en Europe chaque année - LE MONDE, 2016) Peut-être verrons-nous un jour, dans les communes de France, de nouveaux monuments à la mémoire des victimes de l'écologie : "Tombé pour sortir du nucléaire".
Le charbon cumule tous les défauts : il pollue, il émet beaucoup de CO2, il est dangereux. Les dangers du nucléaireL'énergie nucléaire présente des dangers. Mais il faut préciser, en comparant l'énergie nucléaire aux autres énergies, et en faisant le bilan de ses risques et bénéfices. - L'énergie nucléaire est l'une des moins dangereuses, comme il apparaît sur les figures ci-dessus. - Elle émet peu de CO2. - Elle est capable de produire massivement, tout le temps, sans problèmes d'intermittence. Mais l'énergie nucléaire fait peur. Lorsque nous pensons "dangers de l'énergie", nous pensons surtout "dangers de l'énergie nucléaire", plus précisément, "dangers de l'énergie nucléaire civile" [5]. Les journalistes le savent, ils exploitent le filon de la peur et le renforcent, les titres des journaux enflent sans mesure dès le moindre incident nucléaire, dès qu'un boulon se dévisse, dès qu'un rayon alpha ou oméga s'évade d'une centrale et part en cavale. Et il y a les accidents nucléaires. Un accident nucléaire marque infiniment plus profondément les esprits qu'une catastrophe naturelle ou un accident industriel "classique", même bien plus meurtriers. La peur de l'énergie nucléaire demeure, en dépit de toutes les études qui mesurent qu'elle est l'une des moins dangereuses. L’"Étude bibliographique sur la comparaison des impacts sanitaires et environnementaux de cinq filières électrogènes (nucléaire, charbon, gaz, hydraulique, éolien)", conclut au « net avantage du nucléaire par rapport au charbon ou au gaz », en raison « essentiellement des impacts liés à la pollution atmosphérique régionale ou globale (CROUAIL P., LE DARS A., SCHNEIDER T., BONNERY C., GRYGIEL J.M. – CEPN-R-267, 2000) ![]()
« la filière nucléaire s’avère avoir le plus faible impact sur la santé par kWh produit par rapport aux filières utilisant des combustibles fossiles, les biomasses ou l’incinération des déchets (en raison de la pollution atmosphérique qu’elles entraînent) ». (Académie nationale de médecine, 2003 – Choix énergétiques et santé – Recommandations – Académie nationale de médecine, 2003) « Les analyses quantitatives montrent que les risques associés à une utilisation accrue de l’énergie nucléaire sont plus faibles par des ordres de grandeur que les risques associés aux combustibles fossiles. Aucun système d’énergie n’est sans inconvénient. Nous demandons seulement que les décisions en matière de systèmes énergétiques soient basées sur les faits et non sur des émotions et des biais qui ne s’appliquent pas à la technologie nucléaire du XXIe siècle » (Limitons le réchauffement climatique grâce au nucléaire, proposent quatre scientifiques américains - une Traduction française) Tout cela est très surprenant pour une grande partie du public, dont le ressenti émotionnel est très éloigné de ce qui est mesuré sur le terrain : "et Tchernobyl alors ?" En effet, Tchernobyl a été une effroyable catastrophe, qui a soulevé une émotion intense partout dans le monde. Par exemple, en 201 Corinne Lepage, député européenne, annonçait pour Tchernobyl : « 9 millions de victimes ! », sans autre précision sur ce que seraient ces "victimes". Neuf millions de morts ? ? Une étude récente portant sur 110 000 liquidateurs de Tchernobyl, relève 137 cas de leucémies, dont 19 attribuables à leur intervention (Lydia Zablotska et al., Environmental Health Perspectives, 8 novembre 2012). Où sont les 9 millions de "victimes" ? Peut-être faut-il considérer que les lecteurs qui serontstressés par l’annonce anxiogène de madame Corinne Lepage doivent eux aussi être comptabilisés en tant que "victimes" de Tchernobyl ? Madame Lepage serait ainsi responsable de nouvelles victimes de la catastrophe de Tchernobyl ? Il ne s'agit pas ici d'une simple boutade ; crier au loup peut être plus stressant et plus funeste que ce que peut faire le loup. « Ce qui s’est passé après l’accident de Tchernobyl montre de façon éclatante le risque d’une surestimation du danger [55-57]. Partant du principe que toute irradiation est dangereuse, on a évacué plus de 200 000 personnes dont la plupart, si elles étaient restées sur place, n’auraient pas reçu davantage que des habitants de certaines régions d’Europe où le sol est riche en radioéléments naturels. » (Le débat sur les effets des faibles doses : de l’épidémiologie à la biologie, 2007 - Environnement, Risques & Santé. Volume 6, Numéro 1, 59-67, Janvier-Février 2007, Point de vue – professeur Maurice Tubiana, de l'Académie de médecine et de l'Académie des sciences) « La persistance de mythes et d’idées fausses sur le risque d'irradiation ont provoqué chez les habitants des zones touchées [autour de Tchernobyl] un 'fatalisme paralysant'. […] Voir aussi : A Fukushima, la peur et le stress des radiations rendent malades - slate.fr, 2013) La désinformation sur la dangerosité réelle des diverses énergies peut conduire à tirer de mauvaises leçons des événements. Mais la réaction pourrait aussi être de céder à la panique, d’arrêter toutes les centrales nucléaires dans le monde. Fermer une centrale nucléaire est une forme de sacrifice humain : sacrifier aujourd'hui des victimes des énergies fossiles sur l'autel du Moloch atome – en espérant se protéger de ses colères éventuelles demain. La décision de fermer une centrale nucléaire mérite plus de réflexion qu’une réaction de panique. Parce que même en espérant beaucoup d'économies d'énergie, il faudra bien remplacer une partie au moins de l'énergie de cette centrale, par des énergies renouvelables de préférence. Mais on ne peut que souligner encore les limites des nouvelles énergies renouvelables, et particulièrement le fait qu'elles ont besoin de tuteurs pour les soutenir lorsque le vent manque. Les tuteurs ce sont les énergies fossiles, avec leur cortège de fumées, microparticules, CO2. C'est-à-dire qu'une centrale nucléaire fermée sera remplacée, en partie au moins, par des énergies fossiles, dont on a vu qu'elles étaient plus dangereuses ! Moins de nucléaire = plus d'énergies fossiles = fumées et microparticules dès aujourd'hui = réchauffement climatique demain. l'énergie nucléaire épargne des vies.
« En se fondant sur [Un article scientifique paru récemment dans la revue médicale Lancet], on peut considérer qu'à l'heure actuelle l'énergie nucléaire épargne 85 000 vies humaines par an si l'on suppose que les centrales nucléaires remplacent des centrales au charbon et 29 000 vies par an si elles se substituent à des centrales au gaz naturel. » (Conseil de l'Europe - Commission de la science et de la technologie - Rapport Emissions de particules fines et santé humaine - 9 juillet 1998) « Malgré les trois accidents nucléaires majeurs enregistrés, l'énergie nucléaire a évité environ 1,84 million de décès dans le monde dans la période 1971-2009. » (notre-planete.info - à propos de l'article : Kharecha, P.A., and J.E. Hansen, 2013: Prevented mortality and greenhouse gas emissions from historical and projected nuclear power. Environ. Sci. Technol. Il s'agit des personnes épargnées du fait d'une moindre pollution de l'air.) Fermer une centrale nucléaire entraîne des morts supplémentaires.
Peut-être verra-t-on un jour des zadistes humanistes s'installer autour d'une centrale nucléaire pour la défendre d'une menace de fermeture ? Il n'y a pas eu de Tsunami à Fukushima !Le ressenti émotionnel des populations – et également de nombre de décideurs qui sont des hommes et des femmes comme les autres – ne coïncide pas avec la réalité.
[1] En France, lorsque le charbon y était encore exploité, la catastrophe de Courrières dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, fit plus de 1 000 morts en 1906. C’était Zola, c’était Germinal.
[2] On trouvera des précisions sur ces chiffres, et les références des études, nombreuses, qui permettent de les établir, dans les documents :
Les dangers du charbon Les dangers du charbon (autres que l’effet de serre) - Bernard Durand - 2012. La France n’est pas épargnée : « Selon Rosental (30), la silicose a fait officiellement 34 000 morts en France de 1946 à 1987, mais plus probablement environ 100 000 étant donné les difficultés de faire reconnaître cette maladie et la faible couverture sociale des nombreux mineurs immigrés (Polonais, Italiens, Yougoslaves à l’époque). » « Même en France, où il n’existe plus de mines en activité, il y aurait encore selon Rosental (31) quelques centaines de morts par an dues à des silicoses contractées du temps des exploitations. » De son côté, l’Insee notait pour la région Nord Pas-de Calais : « Malgré la cessation des activités d’extraction, le régime de sécurité sociale minière suivait encore 20 000 personnes en 1994 pour pneumoconiose. Le nombre de décès dus à cette maladie est estimé à 400 en 1995. » [3] ibid
[4-3] Le canular du nuage arrêté à la frontière a été inventé à la télévision par Noël Mamère en 1999, 15 ans après la catastrophe, contre toute vérité. Pour ce mensonge, Mr Noël Mamère a été condamné, en 1ère instance, puis en appel, puis en cassation, pour diffamation envers le Pr Pellerin, ancien directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants. Ce qui est stupéfiant, c'est que tout le monde a crû à ce mensonge, y croît encore ; est-ce un chef-d'œuvre de canular, ou la confirmation que nous sommes des proies faciles pour les canulars et les rumeurs ?
[5] Étrangement, le nucléaire militaire ne soulève ni peur, ni débat, ni passion.
[6]
Ce travail d'analyse et de synthèse qu'effectue le Forum Tchernobyl est l'équivalent du travail d'analyse et de synthèse qu'effectue le Giec. La confiance que l'on accorde généralement aux conclusions du Giec peut être accordée, pour les mêmes raisons, aux conclusions du Forum Tchernobyl.
[7]
Il a fallu beaucoup de temps pour que les populations se rendent compte que "l'information" soviétique était de la propagande. Il faudra sans doute encore du temps pour que les populations se rendent compte que "l'information" militante... est de la propagande.
[8]
Il n'y a pas eu de victimes aujourd’hui. Mais peut-être y en aura-t-il, innombrables, dans le futur ? Les considérations ci-dessous sur la radioactivité et ses mythes rapportent des mesures permettant d'évaluer plus objectivement cette question.
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Que la planète bleue soit verte, c'est urgent ! Oui, mais les recettes vertes ne suffiront pas. Par Pierre Yves Morvan-Ameslon Les pages de ce site s'inspirent du livre : Le livre "Changement climatique - Transition énergétique : C'est urgent !" est le sous-ensemble du livre complet qui traite du problème du réchauffement climatique. Du même auteur : Dieu est-il un gaucher qui joue aux dés ?
Éditions l’Harmattan.
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Mise à jour : 01 février 2018
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