L'agriculture bio utilise des pesticides (dangereux)
On a inventé l'agriculture bio qui prétend ne pas utiliser de pesticides.
Trop bio pour être vrai !
L'agriculture bio utilise des pesticides dangereux pour les agriculteurs, les oiseaux, les mammifères, les organismes du sol, la faune aquatique, les abeilles.
La nature a inventé les poisons

La nature a inventé le poison et "elle vit que cela était bon" ; alors elle en a mis presque partout ; chez les scorpions, frelons, mygales, serpents (souvenons-nous de Cléopâtre), moustiques (souvenons-nous des soirées d'été). Elle en a même mis dans la plupart des plantes, pour qu'elles se défendent des ravageurs... même dans des plantes que nous consommons !
... Le problème est que ces poisons que la nature met dans les plantes... se retrouvent donc dans nos assiettes !
« Les plantes cultivées produisent naturellement divers produits chimiques qui les protègent contre herbivores et agents pathogènes. Certains de ces produits chimiques peuvent être toxiques pour les humains lorsqu'ils sont consommés en grandes quantités. » Genetically Engineered Crops : Experiences and Prospects - The National Academies of SCIENCE, ENGINEERING, MEDECINE - The National Academies Press, 2016)
La nature a inventé les pesticides,
elle en met dans nos légumes, même bio.
Les médias nous tourmentent, répétant que notre nourriture est empoisonnée ; traumatisme garanti, trois fois par jour lorsque nous nous mettons à table. Eh bien, vous allez rire, c’est vrai ! Il y a vraiment du poison dans nos assiettes, non parce que les hommes utilisent des pesticides, rien à voir, mais parce que la nature y a mis des pesticides. Les pesticides, ce n’est pas une option apportée par l'agriculture, c’est un équipement d’origine, de base. Inutile de laver frénétiquement les légumes, ils contiennent naturellement des pesticides à l'intérieur. La pomme de terre contient naturellement de la solanine, toxique. Il y en a plus ou moins selon la variété.
Même les pommes de terre bio ? Oui, même les pommes de terre bio ! Inutile de mettre des panneaux "agriculture bio" autour des champs, la nature ne sait pas lire, elle ne reconnaît pas le label "agriculture bio" ; elle met indifféremment autant de solanine dans les pommes de terre cultivées en bio que dans les non-bio.
Des pesticides dans les légumes ? Mais c'est naturel !
Même dans les légumes bio.
« Ceux qui consomment des aliments "sains et naturels" doivent savoir que ce faisant ils absorbent une étonnante variété de substances qui rendent malignes les cellules vivantes… la crainte superstitieuse des produits chimiques artificiels est largement répandue, alors que les substances chimiques naturelles sont toujours jugées bénéfiques ». (La revanche de Gaïa - James Lovelock)
« Les résidus de pesticides synthétiques dans les plantes utilisées pour l'alimentation sont en quantité insignifiante en comparaison des pesticides naturels. Dans l'alimentation humaine, 99,99 % des pesticides ingérés sont d'origine naturelle ! Il s'agit de produits chimiques secrétés par les plantes elles-mêmes pour se défendre contre les champignons, les insectes et autres prédateurs. Chaque plante produit son propre arsenal d'armes chimiques [1]. »
« Chaque jour, les Américains consomment environ 1,5 g de pesticides naturels par personne sous forme de légumes, de fruits, de thé, de café, etc., soit 10 000 fois plus que l'ingestion de résidus de pesticides synthétiques. » (Traité de chimie organique - Par K. Peter C. Vollhardt, Neil E. Schore - de boeck)
► Pour 0,01 %, notre nourriture est "empoisonnée" par les pesticides des hommes.
Pour 99,99 %, elle est "empoisonnée"... par les pesticides de la nature !
Pourtant, nos peurs se concentrent seulement sur les minuscules 0,01 % de pesticides des hommes, alors que les 99,99 % de pesticides de la nature nous laissent indifférents ; pourtant eux aussi tuent, ils tuent les pestes ; c'est pour cela que la nature les a créés, c'est pour cela qu'ils sont exploités par l'industrie des pesticides bio, on va en reparler.
« De nombreux aliments très communs ne franchiraient pas les contrôles réglementaires appliqués aux produits chimiques synthétiques (BRUCE N. AMES et LOIS SWIRSKY GOLD op.cit.)
Aux doses habituelles de consommation, les pesticides naturels contenus dans les plantes n'ont généralement pas de conséquences immédiates. Mais cela arrive ; il y a eu des intoxications dues à la solanine des pommes de terre par exemple. Pour prévenir d'autres intoxications la veille doit être constante :

« Avertissement de danger pour la santé
Présence possible de glycoalcaloïdes dans des pommes de terre rouges importées de la Californie distribuées par Crescent Multi-Foods
OTTAWA, le 9 mars 2002 – De nouveaux renseignements sur la distribution du produit viennent de s’ajouter à la mise en garde publique diffusée plus tôt dans la journée. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) avise la population de ne pas consommer les pommes de terre rouges de la Californie achetées entre le 29 janvier 2002 et le 9 mars 2002 aux magasins spécifiés (voir le tableau en annexe). Ces pommes de terre pourraient renfermer des glycoalcaloïdes, une cause de maladie lorsque consommés. » (Agence Canadienne d’Inspection des Aliments)
Moscate : des tonnes de pommes de terre ont été détruites à la suite d'une circulaire ministérielle avertissant de la contamination par solanine, un toxique naturel dans les pommes de terre. » (Contaminated potatoes seized in Oman as poisonous solanine is found - 2016.)
Ces alertes ne sont peut-être que la partie émergée de l’iceberg :
« certains auteurs pensent que de nombreuses intoxications mineures aux glycoalcaloïdes de la pomme de terre ne sont pas différenciées d’une gastro-entérite passagère et restent, de ce fait inconnues... » (Bruneton J. — Plantes toxiques. Végétaux dangereux pour l’homme et les animaux. Lavoisier Tec et Doc, Paris, 1996, 462-465 – Cité par P. Bodart et A. Noirfalise )
Les pesticides naturels sont tapis dans les fruits, pommes, abricots, cerises, bananes, ananas, etc., et dans les légumes, brocolis, carottes, céleris, endives, radis, tomates, laitues, etc. Que ce soient des fruits et légumes bio ou non ne change rien puisque la nature ne sait pas faire la différence entre bio et non bio.
Il est surprenant de voir combien nous sommes effrayés à l'annonce du moindre soupçon d'ombre de trace de pollution par des pesticides, alors que nous sommes si peu soucieux des pesticides naturels qui sont tous les jours dans nos assiettes. Nous restons sereins. Même pas peur ! Pourquoi faudrait-il s'inquiéter de ces pesticides naturels qui sont consommés depuis des millénaires sans problèmes ? L'argument a l'odeur d'un argument imparable, la couleur d'un argument imparable...
Mais sommes-nous certains que les pesticides naturels ne sont pas nocifs à long terme, à petit feu, sans que l'on s'en rende compte ? Lorsqu'un cancer se manifeste, il ne porte pas d'étiquette où sa cause serait écrite. Sommes-nous certains que parmi les causes il n'y a pas ces pesticides naturels que l'on croit inoffensifs ? Personne ne le sait, ce qui explique l'aveu d'impuissance de la FAO et autres à prédire les effets à long terme… de n'importe quel aliment, même déjà utilisé depuis des millénaires :
« On sait très peu de choses sur les effets potentiels à long terme de tous les aliments. » (Aspects de la salubrité des aliments génétiquement modifiés d’origine végétale - "Rapport d’une consultation conjointe d’experts FAO/OMS sur les aliments produits par biotechnologie - 2000)
L'invention des armes chimiques garanties 100% bio
L'invention des pesticides bio
Autrefois il n'y avait que l'agriculture bio ; elle nourrissait – mal – une population toujours au bord de la disette.
On réinvente aujourd'hui l'agriculture bio ; elle serait sans pesticides... c'est du moins ce que les marchands de bio certifient. Cela signifie-t-il que les pestes auraient le bon goût de ne pas attaquer les cultures bio ? Évidemment non, puisque personne n'a appris à ces bestioles à reconnaître le label bio ; elles ne savent pas distinguer les cultures bio des cultures conventionnelles...
Les cultures bio, elles aussi, sont attaquées par les pestes.
Les agriculteurs bio, eux aussi, doivent de s'en défendre !
Ils s'en défendent en utilisant les poisons que la nature a inventés, ceux qu'elle a mis dans les plantes pour qu'elles se défendent des ravageurs.
Ces poisons sont une aubaine pour les marchands de bio. On extrait ces poisons synthétisés par les plantes et on les vend en tant que pesticides bio ; c'est poison, mais c'est bio. On a ainsi créé le bizness de l'industrie des pesticides bio.
"Achetez mes pesticides bio !"
Pesticides ? Mais ce n'est pas la même chose ! jurent les marchands de bio ; nos pesticides sont créés par Mère Nature, ils sentent bon les fleurs des prés, ils sont bio, ils sont naturels, na-tu-rels ! Ils n'ont rien à voir avec ces pesticides de synthèse que les diables d'hommes mijotent dans leurs chaudrons infernaux, disent-ils.
Ce n'est pas la même chose, ils sentent bon l'herbe des prés, disent-ils...
... C’est la même chose marmottent dans un dernier râle les bestioles victimes des pesticides bio.
Les pesticides de synthèse tuent les pestes.
Les pesticides bio seraient différents... ils tuent les pestes.
Les pesticides bio ne sont pas des poisons "pour de rire", ils ne font pas semblant de tuer. Les bestioles empoisonnées confirment en se tenant le ventre.
Le lobby bio a commencé par marteler que les pesticides sont dangereux, que nous sommes tous condamnés.
Nous sommes naïfs, nous l'avons cru, nous avons été terrorisés.
Puis le lobby bio a annoncé la bonne nouvelle : "réjouissons-nous frères fortunés des pays développés, nous sommes sauvés, il existe des aliments sans pesticides".
On a bio dire, nous sommes naïfs, nous l'avons cru, nous avons exigé du bio dans les cantines scolaires (pour les adultes il est trop tard, mais on espère encore sauver quelques enfants).
La bonne nouvelle était une fausse bonne nouvelle. Le lobby bio avait oublié de dire que les cultures bio elles aussi sont arrosées de pesticides.
Même les militants les plus en pointe contre les pesticides en conviennent : « Il est vrai que l’AB utilise des pesticides ». Et même que « il est vrai que certains pesticides dits "naturels" / "bios" peuvent être dangereux pour la santé. » (Générations Futures).
Le mythe du naturel
Les pesticides bio sont naturels ; le venin de cobra aussi est nature !
Dans le domaine des armes chimiques, les toxines les plus "prometteuses", sont des toxines naturelles produites par des animaux, des plantes, des champignons, des bactéries (Protein biotoxins of military significance).
Les marchands de bio surfent sur le mythe du "naturel-qui-n'est pas-dangereux" pour faire tourner la boutique ; "attention" ! disent-ils, ne pas confondre ! Nos pesticides bio sont produits par les plantes, par la vie, par Mère Nature, ils ont le label "Made in Nature". Ne pas les confondre avec avec les pesticides "chimiques".
C'est cela le mythe du naturel, le mythe que les plantes, les animaux, nous, bref, la vie, tout cela serait autre chose que la chimie.
Cela on le croyait il y a deux siècles. Les étranges propriétés de la vie, le miraculeux développement des êtres vivants qui se construisent tout seuls à partir d'une graine ou d'un oeuf, ce n'était pas explicable. Cela signifiait que la vie est d'essence différente du monde minéral, du monde de la chimie des hommes. On l'a cru... jusqu'au jour où, en 1828, Wöhler réussit à synthétiser de l’urée – substance "naturelle" produite par les êtres vivants – à partir de composants purement minéraux.
Depuis ce jour on sait que les substances synthétisées par les êtres vivants, par la vie... c'est de la chimie. La vie est chimie, nous sommes chimie (et éventuellement autres choses aussi, mais c'est un autre sujet). Pourtant, deux siècles après, les marchands de bio croient encore au mythe du naturel, ou font mine d'y croire, et en font un argument de vente auprès de clients crédules.
Tout est chimie, l'eau est un produit chimique ! C'est une combinaison chimique d'atomes d'hydrogène et d'oxygène.
Le sel est chimie ! C'est une combinaison de chlore et de sodium.
Nous aussi sommes chimie. Nous en faisons l'expérience lorsque nous prenons des médicaments : les médicaments "chimiques" agissent sur nous, nous guérissent, parce que la chimie des médicaments est la même chimie que la chimie de nos organes. Même notre cerveau est chimie, sensible à diverses drogues.
Nous sommes chimie.
C'est pourquoi la chimie des médicaments nous soigne.
Les consommateurs de bio refusent les substances "chimiques", dites non naturelles, pour soigner les plantes... mais ils se soignent eux-mêmes avec des médicaments... chimiques ! Ils avalent même des pilules entières d'antibiotiques... qui sont des bactéricides ! Ils semblent considérer qu'il est plus important de protéger les cultures des méfaits qu'ils prêtent à la chimie, que de s'en protéger eux-mêmes.
Quelques personnes tentent d'être cohérentes en refusant la chimie pour se soigner, comme elles la refusent pour les plantes. Elles se "soignent" avec des plantes et autres mixtures exotiques...
... tant qu'elles ne sont pas vraiment malades.
Des pesticides bio... qui tirent sur tout ce qui bouge
Les poètes chantent les fleurs de champs...
Ils ne savent pas qu'elles sont des pesticides !
Le pyrèthre est une jolie fleur... c'est aussi un pesticide. Un pesticide bio qui tue presque tout ce qui bouge ; il tue les insectes ravageurs évidemment, c’est bien pour cela qu’on le paye, mais aussi les insectes utiles comme les abeilles et les coccinelles. Les coccinelles se nourrissent des pucerons qui ravagent nos cultures, elles sont nos auxiliaires. Même si elles sont de belles bêtes à bon dieu, leur bel habit ne fait pas le moine, sous leur capuche noire elles dissimulent les cisailles qui découpent les pucerons en trois coups de mandibules. Détruire les coccinelles c'est détruire nos auxiliaires, c'est nous tirer dans une balle dans le pied [4].
Le pyrèthre tue aussi les lézards, grenouilles, poissons… Bref, il tue – toujours avec beaucoup de naturel – la plupart des animaux à sang froid.
Malgré tout cela, le pyrèthre est utilisé par l'agriculture bio, qui ne peut pas dire qu'elle ne savait pas, les dangers sont signalés sur les emballages. Un exemple d'étiquetage :
Présentation
Le produit "xxx" est un insecticide à base de pyrèthre végétal dont l'efficacité et la polyvalence [5] sont connues depuis longtemps.
Précautions d'emploi
R10 Inflammable.
R36 Irritant pour les yeux.
R65 Nocif : peut provoquer une atteinte des poumons en cas d'ingestion.
R66 L'exposition répétée peut provoquer dessèchement ou gerçures de la peau.
R50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l'environnement aquatique.
S2 Conserver hors de portée des enfants.
S13 Conserver à l'écart des aliments et boissons, y compris ceux pour les animaux.
S20/21 Ne pas manger, ne pas boire et ne pas fumer pendant l'utilisation.
S23 En cas de contact avec les yeux, laver immédiatement et abondamment avec de l'eau et consulter un spécialiste.
S36/37 Porter un vêtement de protection et des gants appropriés.
S49 Conserver uniquement dans le récipient d'origine.
S51 Utiliser seulement dans des zones bien ventilées.
S62 En cas d'ingestion, ne pas faire vomir. Consulter immédiatement un médecin et lui montrer l'emballage ou l'étiquette.
S29 Ne pas jeter les résidus à l'égout.
Respecter les instructions d'utilisation pour éviter les risques pour l'homme et l'environnement.
SP1 Ne pas polluer l'eau avec le produit ou son emballage.
Ne pas traiter un terrain risquant un entraînement vers un point d'eau: ruisseau, étang, mare, puits... en particulier si le terrain est en pente.
Ne pas traiter en présence des abeilles. Attention : ce produit peut porter atteinte à la faune auxiliaire.
En résumé, le pyrèthre, insecticide bio, est dangereux pour les utilisateurs, pour la faune aquatique, pour la faune terrestre, pour les abeilles.
En comparaison, une arme chimique n'est qu'un pétard de quatorze juillet...
Et pourtant, ce produit est en vente libre dans les jardineries, comme un vulgaire fusil d'assaut aux États-Unis.
Et pourtant l'étiquette indique : « Utilisable en agriculture biologique ».
(Certains pesticides de synthèse soupçonnés de nuire aux abeilles sont interdits... le pyrèthre bio aussi nuit aux abeilles ; il reste en vente libre. Pourquoi ce traitement de faveur ?)

Mais tranquillisons-nous, le pyrèthre tue surtout les animaux à sang froid, donc pas les hommes au sang chaud – sans allusion à leur intérêt pour les choses du sexe. Soyons donc rassurés, nous pouvons manger bio sans crainte. Toutefois, il est prudent de se renseigner avant de donner du bio au pyrèthre à vos animaux de compagnie à sang froid si vous en avez – poisson rouge, ou encore alligator, boa constrictor, piranha...
Le pyrèthre bio tire sur presque tout ce qui bouge... qui dit pire ?
Pire ? Eh bien, il y a au moins aussi dangereux, le sulfate de cuivre de la bouillie bordelaise, autre produit bio qui :
« comporte certains risques pour les agriculteurs, les oiseaux, les mammifères et les organismes du sol, ainsi qu’un impact environnemental plus général ». (La dangerosité des pesticides bio pointée du doigt - EFSA (Autorité européenne pour la sécurité alimentaire) et ECHA (Agence européenne des produits chimiques)).
Le cuivre est un métal lourd qui ne se dégrade pas, il s'accumule, pollue et empoisonne de plus en plus les sols. C'est particulièrement vrai dans les vignobles, plus particulièrement encore dans les vignobles bio qui, ne pouvant utiliser autre chose, utilisent massivement la bouillie bordelaise. (C'est le pesticide quasi incontournable en agriculture bio : faut-il se méfier de la bouillie bordelaise et du cuivre qu'elle contient ?)
[1] Neuf idées reçues passées au crible de la science – Revue La Recherche, octobre 1999, Par BRUCE N. AMES et LOIS SWIRSKY GOLD.
Bruce N. Ames est membre de l'Académie nationale des sciences américaine et a reçu la médaille nationale de la science en 1999. Il est directeur du National Institute of Environmental Health Sciences Center à l'université de Californie, Berkeley. Lois Swirsky Gold dirige le projet de la banque de données sur les composés cancérogènes.
[4] On a déjà décrit longuement que mère nature méritait l'Oscar du meilleur film d’horreur où le suspense ne faiblit jamais ; les pucerons épuisent nos plantes ; mais les coccinelles se régalent de pucerons ; mais les passereaux gobent les coccinelles ; mais les rapaces chassent les passereaux ; mais des reptiles gobent les œufs des rapaces, et ces reptiles sont eux-mêmes chassés par d’autres encore, ainsi de suite...
[5] "Polyvalence" signifie ici : "tue tout ce qui bouge".
liens externes pour ce sujet
L’agriculture biologique utilise-t-elle des pesticides ? Les pesticides sont-ils autorisés en bio ?
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