Énergie, climat, alimentation. Adaptation des espèces.

 

 


Réchauffement climatique
La transition énergétique

 

 

En 2018, la pétition "l'affaire du siècle", dénonçait le réchauffement climatique comme étant l'ennemi public No 1. Nous savons que pour l'affronter il faut cesser d'utiliser les énergies fossiles.

C'est un énorme pari technique.

C'est surtout un pari humain extraordinaire : il s'agit de réussir à faire exactement le contraire de ce nous avons naturellement tendance à faire. Nous avons naturellement tendance à aller vers le plus facile, le moins coûteux en efforts et en argent. La transition énergétique consiste au contraire à laisser dormir un trésor noir dans le sol, sous nos pieds : des énergies fossiles performantes, peu chères, faciles à exploiter, faciles à utiliser, encore abondantes pour un certain temps au moins... Et à expérimenter des remplaçants capricieux, intermittents, incontrôlables. Nous avons un gâteau de miel sur la table, mais non, il ne faut pas y toucher, il vaut mieux prendre des rutabagas et renoncer aux douceurs que les énergies fossiles nous apportent.

Et en plus il faut payer ces rutabagas, les payer très cher !

Sommes-nous assez sages pour gagner un tel pari ?
Pour le gagner à temps ?

Pour l'instant, en dépit du discours répété sur l'urgence de la réduction des émissions de CO2... celles-ci ne baissent pas !

Et ce n'est pas étonnant ! Car aussi surprenant que cela semblera à plus d'un lecteur, depuis des décennies nous faisons la transition énergétique... "à l'envers" ! Il faudrait réduire l'utilisation des énergies fossiles, il serait donc judicieux de les rendre moins facilement accessibles, plus coûteuses... et nous faisons le contraire ! Depuis 1950, même après divers chocs pétroliers... le prix du pétrole a énormément baissé !

Pas le prix affiché sur le panneau, mais le prix réel, le prix du service rendu, en tenant compte de l'inflation, de l'augmentation des revenus, de l'évolution des taxes, etc... Il suffisait de travailler deux à trois fois moins longtemps en 2010 pour obtenir la même quantité d'essence qu'en 1950. (Comment a évolué le prix du pétrole depuis 1860 ? - J-M JANCOVICI - 2015)

Pourtant nous estimons que l'essence est trop chère, pourtant l'annonce d'une modeste augmentation du prix de l'essence a rempli les rues de gilets jaunes. C'est dire le fossé qui sépare ce qu'il faudrait faire de ce que nous considérons comme acceptable de faire. Nous ne sommes pas, pas encore, "mûrs" pour enfin faire la transition énergétique "à l'endroit", pour en accepter le prix sans broncher.

En attendant nous continuons à consommer de plus en plus d'énergies fossiles.
La consommation de charbon a crû de 66 ⁤‏⁤ % entre 2 000 et 2 013

Sortir du réchauffement climatique et/ou sortir du nucléaire ?

L'objectif premier de la transition énergétique était de cesser de brûler des énergies fossiles. Mais les priorités se sont brouillées ; il serait devenu important aussi de sortir du nucléaire. Il faudrait maintenant et lutter contre le réchauffement climatique, et sortir du nucléaire...

Nous avons maintenant deux ennemis publics No 1 sur les bras !

Nous n'avons plus "l'affaire du siècle", nous avons "les affaires du siècle".

Par quelle affaire commencer ? Dans un monde idéal on peut résoudre tous les problèmes à la fois, tout de suite. Dans le monde réel il faut choisir, il faut une stratégie, un plan de bataille, sinon c'est l'assurance de perdre toutes les batailles. C'est l'histoire de ce garçon qui courait deux lièvres à la fois et n'en attrapa aucun. Il faut trancher, même si c'est douloureux.
Le Titanic n'avait pas assez de canots de sauvetage, il a fallu trancher.

Les réponses des chercheurs

Pourrait-on sortir du nucléaire tout en limitant le réchauffement climatique ? Pouvons-nous nous permettre le luxe de snober une énergie bas carbone ?

Les chercheurs du Giec, de l'IEA, etc., répondent...

 

Le Giec a évalué l'évolution des températures selon des scénarios incluant des paramètres d'évolution techniques, de consommation, d'acceptabilité sociétale.

Dans les scénarios qui permettent de limiter le réchauffement climatique à 1,5 ° à la fin du siècle, la part du nucléaire augmente, selon les scénarios, de 98 à 501 % en 2050 par rapport à 2010. (Résumé à l’intention des décideurs - GIEC 2018)

 

« Nous devons regarder toutes les technologies propres. Le solaire et l’éolien sont importantes. Mais nous pensons que le nucléaire et le CCS sont aussi importantes. Nous ne pouvons avoir le luxe de choisir notre technologie préférée il faut trancher,». (Fatih Birol Directeur général de l’AIE - 2019 - Voir aussi : Energy Technology Perspectives 2017 – Analysis - IEA)

Pour limiter le réchauffement climatique,
l'énergie nucléaire aussi est nécessaire.

Le nucléaire est une énergie "très bas carbone" ; il émet 10 fois moins de CO2 que le photovoltaïque [0]. Les nouvelles énergies renouvelables aussi sont "bas carbone". Mais elles ne produisent pas massivement, elles consomment énormément d'un espace qui est précieux ; et elles ne sont pas pilotables, elles produisent selon l'humeur du vent, non selon nos besoins. Elles n'ont pas les épaules assez solides pour faire le job, pour remplacer et les énergies fossiles et le nucléaire. (Voir sur ce site Les énergies renouvelables peuvent-elles remplacer les énergies fossiles à elles seules ?)

Nous sommes prévenus

On ne pourra pas dire que nous ne savions pas.

Les chercheurs nous ont prévenus, l'énergie nucléaire est nécessaire pour résoudre l'affaire du siècle.

Hélas, on n'entend pas la voix des chercheurs, elle est couverte par le vacarme militant.
Ils dénoncent le risque nucléaire.

Il y a en effet un risque... plus précisément, non compté les effets du réchauffement climatique, il y a un risque nucléaire... qui est du même niveau que les risques de l'éolien (Voir sur ce site Les risques des différentes énergies - La "taxe énergie", en vies.).

Mais sans nucléaire il faut compter aussi avec les conséquences d'un réchauffement climatique accéléré. Il faut peser les risques nucléaires, hypothétiques, locaux, face aux nuisances et aux risques du réchauffement climatique, qui sont certains, globaux, planétaires.

Les réponses de quelques États pour la production d'électricité

Les politiques énergétiques des États sont souvent... de la politique ! Elles s'inspirent plus du ressenti subjectif des électeurs et des élus qu'ils choisissent, que des résultats des chercheurs. Ce qui conduit à des choix désastreux :

La France a choisi de sacrifier la centrale nucléaire de Fessenheim ; elle a sacrifié une énergie bas carbone, pilotable. Elle a choisi par ignorance des avertissements du GIEC, et par faiblesse face à une minorité dogmatique. Ce fut une faute contre le climat (Juin 2020).

Dans le même temps, de l'autre côté du Rhin, l'Allemagne mettait en service la centrale au charbon de Datteln, pour compenser l'arrêt de centrales nucléaires fermées par ignorance et par faiblesse face à une minorité dogmatique. Une autre faute contre le climat (mai 2020).

Ces deux fautes sont des atteintes à l'environnement, ce sont des écocides par dogmatisme.

Voyons quelques-unes des politiques mises en œuvre en ce qui concerne la production d'électricité.

Transition énergétique en Chine

La Chine est le premier émetteur de CO2 au monde. (Les États-Unis restent les premiers émetteurs par habitant.)

La Chine se soigne en développant les énergies renouvelables. Mais la Chine est réaliste, elle sait que les éoliennes ne suffiront pas, ni les centrales photovoltaïques. C'est pourquoi elle prévoit la construction d'une centaine de réacteurs d'ici 2035, au rythme de six à huit par an.

 

Faut-il aller manifester devant l'ambassade de Chine pour qu'elle ferme tous ses chantiers nucléaires ?
Ou faut-il féliciter la Chine de réduire ses émissions de CO2 en remplaçant le charbon par du nucléaire? 

 

La Chine est championne du monde du charbon.
Mais elle se soigne.
Elle est championne du monde de l'éolien.
Elle est championne du monde de l'énergie photovoltaïque.
Elle construit les plus gros barrages du monde – contre l'opposition des Verts qui là-bas sont jaunes dit-on.

Et elle construit aussi des réacteurs nucléaires [1].

Grâce à ces réacteurs, les produits "made in China" que nous achetons en masse seront moins carbonés.
Faut-il le regretter ?

 

La transition énergétique en France

La France n'avait pas attendu, elle a commencé sa transition énergétique dans les années 1970 avec le développement de l'électricité nucléaire.

Résultat : l'électricité française est maintenant presque CO2-free. En 2018 il ne restait que 7 % de combustibles fossiles dans l'électricité française (45 % en Allemagne).

 

La transition énergétique en France...
... c'est déjà fait !
(Pour la production d'électricité.)

 

La France émet relativement peu de CO2 par personne ; tout le monde devrait être content.

Mais non !

Les écologistes français froncent les sourcils : "Voyez l'Allemagne disent-ils, les yeux pleins d'étoiles semblant des éoliennes, voyez comme elle produit beaucoup plus d'énergies renouvelables que nous ; suivons son exemple". C'est pourquoi ils réclament une nouvelle transition énergétique en France ; ils veulent fermer les centrales nucléaires et recouvrir les collines de la doulce France d'éoliennes et de centrales photovoltaïques.

Mais à quoi sert de remplacer une énergie bas carbone par d'autres énergies bas carbone – autre que gagner quelques voix aux élections ?

Une éolienne, en France, c'est comme la pluie sur la mer, ça ne sert à rien.
(La différence est que cette pluie inutile ne nous coûte rien.)

Les écologistes se trompent d'objectif écologique.

L'objectif n'est pas "plus de renouvelables" ;
il est "moins de fossiles pour moins de CO2".

Transition énergétique en Italie : sortir du nucléaire

Greenpeace en Italie manifestait contre le nucléaire.

Alors l'Italie est sortie du nucléaire (1987).

Et donc l'Italie achète massivement du gaz russe, du pétrole libyen, du charbon ailleurs, et de l'électricité nucléaire française.

... Alors Greenpeace manifeste... contre le gaz russe, le pétrole libyen, le charbon d'ailleurs.

La sortie du nucléaire est pavée d'illusions.

Transition énergétique au Danemark : le vent d'ici et l'eau d'ailleurs

Le Danemark a un énorme potentiel de vent, qu'il exploite avec des milliers d'éoliennes en mer et sur terre. Mais le vent volage a besoin de tuteur, pour prendre la relève lorsqu'il s'arrête pour reprendre son souffle. Par chance, le Danemark a un tuteur, l'eau et le relief de la Norvège voisine, qui lui fournit de l'électricité hydroélectrique lorsque le vent s'évanouit.

Les éoliennes danoises sont sous perfusion d'eau de Norvège.

La transition énergétique ratée de Allemagne : une catastrophe écologique

L'Allemagne a décidé de fermer ses centrales nucléaires, en assurant qu'elles seraient remplacées par des énergies renouvelables. Croix de bois, croix de fer.

Produire des énergies renouvelables ne suffit pas

Mais à quoi sert de remplacer une énergie bas carbone par une énergie bas carbone ? À rien. Les énergies renouvelables ne suffisent pas pour réduire les émissions de CO2, l'Allemagne en a fait la démonstration : elle est championne en énergies renouvelable...
… mais elle est aussi championne en émissions de CO2 !

 

 

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Sources : D'après

- Key World Energy Statistics 2020

- Chiffres clés des énergies renouvelables - Édition 2020

 

Les Verts Français se lamentent du faible développement des énergies renouvelables en France, en y voyant un échec. Ils se trompent là aussi d'objectif ; ils ne regardent pas la bonne courbe : le succès français se voit sur la courbe des émissions de CO2, pas sur celle de la production d'énergies renouvelables.

Veillons à ne pas faire aussi mal que l'Allemagne.

Les renouvelables sont le cache-sexe du charbon et du gaz

L'Allemagne développe les énergies renouvelables... mais continue à exploiter ce qu'elle a sous la main, ou sous le pied : le lignite, une spécialité locale, un charbon de mauvaise qualité, extrêmement polluant, émettant CO2 et particules fines.

« Nous sommes prêts à accepter un retour temporaire au charbon comme source d'énergie afin d'épargner à l'Allemagne les effets destructeurs de l’atome. » (Jürgen Trittin, chef du groupe des Verts au Bundestag)

(Sur le mythe des "effets destructeurs de l’atome", voir sur ce site Les risques des différentes énergies - La "taxe énergie", en vies.)

Le salaire de la peur

Le salaire de la peur du nucléaire en Allemagne, ce sont les énormes mines de lignite à ciel ouvert qui continuent à s'étendre et à fonctionner à plein régime. On y voit d’énormes excavatrices de 240 mètres de long, aussi hautes qu'un immeuble de 30 étages. La mine de Garzweiler est un ogre qui dévore tout sur son passage. Il a déjà gobé cinq villages, sept sont évacués en cours de démolition, une quinzaine d’autres attendent leur tour. 42 000 personnes – plus leurs morts, on évacue aussi les cimetières – doivent ainsi être déplacées dans les quinze prochaines années.

C'est cette monstruosité, et non le nucléaire, qui aurait dû être remplacée par les éoliennes. Les Grünen ne l'ont pas voulu.

 

 

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Comment en sommes-nous arrivés là ?

Il y a le dogmatisme.

Il y a la réalité.

Le dogmatisme a gagné.

Pour détourner l'attention de leurs mines de lignite, pour faire illusion, le coup de génie marketing des Grünen a été d'offrir les éoliennes en zakouski ; elles sentent bon le vent du Nord, laissant croire que le plat principal sera du même vent et de la même eau. Les Grünen français sont tombés dans le panneau... ils n'ont pas réalisé que le plat principal c'est fossile à la sauce lignite, flambé au gaz russe.

La transition allemande sent le gaz

L'Allemagne continue à émettre énormément de CO2. Pour tenter de réduire ces émissions tant bien que mal, l'Allemagne joue une autre carte, moins médiatisée que les énergies renouvelables : elle remplace une partie du charbon et du lignite par du gaz (le gaz étant moins émetteur que charbon et lignite).

Il lui faut donc trouver du gaz.

Alerte au gaz !

► L'Allemagne était ainsi, avant l'attaque de l'Ukraine par la Russie, engagée dans la construction du gazoduc sous-marin Nord Stream 2 [3] pour recevoir du gaz russe.

► L'Allemagne négocie la construction de terminaux méthaniers pour l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL).
Pour importer, pourquoi pas, du gaz de schiste américain...

Ces installations ont des durées de vie de dizaines d'années.

En supposant que les responsables allemands ont du bon sens (pourquoi en douter ?) on admettra qu'ils n'ont pas développé ces installations coûteuses, qui ont des durées de vie de dizaines d'années... pour ne pas les utiliser [4] !

► L'Allemagne est engagée dans les énergies fossiles pour des dizaines d'années.

 

L'Allemagne a ouvert le robinet,
et a mis la tête dans le four.

L'Allemagne ne sentait pas l'odeur du gaz.
Ni n'imaginait pas que un jour le gaz viendrait à manquer.

Depuis l'attaque de l'Ukraine par la Russie en 2022, ce jour est arrivé.

Quel bilan ?

 

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Source : D'après :ag energiebilanzen

 

Ce diagramme montre la chute de la production nucléaire et la croissance spectaculaire de l'électricité renouvelable en Allemagne. Mais il montre aussi que la part des énergies fossiles, qui était élevée... reste élevée !

Les arbres d'acier des éoliennes cachent la forêt fossile allemande.

 

 

transition énergétique Allemagne, éoliennes

 

L'Allemagne est maintenant couverte d'éoliennes... mais même avec des éoliennes derrière chaque clocher, l'électricité allemande sent mauvais ; elle sent le gaz russe, le charbon d'ailleurs, et la spécialité locale, moins touristique que la choucroute et la bière : le lignite.

Les dégâts de la politique des Grünen, en chiffres :

 

Électricité allemande en 2018 : 45 % d'énergie fossile.
Électricité française en 2018 : 7,2 % d'énergie fossile.

Électricité allemande en 2017 : 490g CO2/kWh
Électricité française en 2017 : 53g CO2/kWh

Comment en sommes-nous arrivés là ?

On aime les contes de fées.

On aimerait qu'il existe une énergie admirable, parfaite, inépuisable, gratuite, non polluante, sans danger, toujours disponible, sans aucun inconvénient.

Les Grünen ont dit que cela existait, les éoliennes, le photovoltaïque...

Les Allemand l'ont cru.

Et si l'Allemagne avait choisi d'être vraiment écologique ?

On estime que l'Allemagne a déjà englouti 300 milliards d'euros dans les rêves de soleil et de vent. Les rêves sont hors de prix. Ce qui ne garantit pas qu'ils se réalisent.

Rêvons autrement... Et si l'Allemagne avait choisi une priorité vraiment écologique : non pas la priorité de sortir du nucléaire (tant pis pour les votes verts), mais la priorité de sortir du réchauffement climatique ? Avec ces mêmes milliards cela aurait donné le diagramme suivant :

 

 

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- La part du nucléaire reste constante.

- Les énergies renouvelables progressent comme dans le diagramme précédent.

- Cette progression sert à réduire la part des énergies fossiles, et non celle du nucléaire. (la progression des énergies renouvelable a été reportée en tant que baisse de production des énergies fossiles).

On pourrait même imaginer un scénario où les énergies fossiles baisseraient encore plus... mais au prix d'une augmentation du nucléaire. Épidémie d'apoplexie chez les Grünen à prévoir !

C'est le scénario mis en oeuvre, en Chine. Qui ira faire la leçon aux Chinois en leur reprochant leur politique énergétique ?

 

 

[0] En comptant les émissions directes et indirectes ; indirectes, c'est-à-dire par exemple l'exploitation des mines, la construction des centrales ou des panneaux photovoltaïques, etc.

[1] Globalement, la capacité nucléaire mondiale installée augmente. Mi-2017, 53 réacteurs étaient en cours de construction dans le monde.

[3] Nord Stream 1 fonctionne depuis 2012.

[4] Pour accompagner son engagement vers le gaz, l'Allemagne a aussi manœuvré pour peindre le gaz en vert, pour qu'il soit inclus dans la taxonomie verte de l'Union européenne – ce qui faciliterait les investissements vers le gaz. (Taxonomie verte : l’Allemagne adopte une position ferme en faveur du gaz – Euractiv – janvier 2022)

 

 
 
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liens externes pour ce sujet 

Manicore, Jean-Marc Jancovici


 

Mise à jour : 14 janvier 2023